Le vent, le vent, le vent… Aussi présent samedi dernier qu’un fêtard à un rendez-vous un dimanche matin.
Petites (très petites) conditions de vent le samedi, coup de vent prévu le dimanche, cinq manches furent donc envoyées le samedi.
Il faut alors être malin et essayer de tirer parti du moindre souffle alors que chaque faux-pas sur le support peut déventer le spi.
Avantage: la moindre risée est visible sur la surface de l’eau tirée au cordeau. Problème: la risée est parfois un peu éloignée et il n’est pas toujours possible de la rejoindre. Encore pire lorsqu’un un concurrent à l’outrecuidance d’en profiter sans vergogne, à vos dépens, au passage d’une bouée. Quelques rires sarcastiques ont résonné sur le plan d’eau.
Après un rendez-vous probablement considéré comme trop matinal par certains, cinq 49er ont bataillé tout en subtilité sur le bassin face à la plage de la brèche lors de parcours réduits en distance. Les manches se sont ainsi déroulées au plus proche des spectateurs avec une « spéciale dédicace » pour les cadets qui, de peu, inauguraient le 49er et ce jusqu’à la nuit.
Au delà des frustrations bien légitimes dues aux conditions météorologiques, une épreuve intéressante qui a laissé l’"expérience" défier les lois de la physique, l’équipage le plus lourd (en référence à l’aimable réflexion de quelques concurrents) ayant après deux manches de réglage emporté la régate.